« Le Mal a dit », le nouveau roman hautement contagieux, d’Arnaud Delporte-Fontaine, sort pour la nuit de Halloween 2023 ! Préfacé par Emmanuel Pierrat.
« Le Mal a dit », le nouveau roman dérangé à souhait, d’Arnaud Delporte-Fontaine, paraît pour ce noir octobre ! Un récit à camisoler sans tarder.
Le Mal a dit : « Vous n’êtes pas dignes de ma sainte semence. »
« Plongez dans cet objet romanesque si libre et brillant qui, à défaut d’une catégorie littéraire bien précise, me permet assurément de clamer qu’un écrivain surprenant et de talent a pris son envol. Suivez désormais son parcours en commençant par attraper « Le Mal a dit ». Et soyez rassurés : on en guérit très bien, même si ce roman est contagieux puisqu’on a grande envie de le filer aux autres pour qu’ils soient touchés à leur tour… » Emmanuel Pierrat
« Le Mal a dit » est le récit drolatiquement horrifique de la folie douce d’un psychiatre (de génie) encore plus dérangé que la normale… Son ton aussi mordant que vitriolé associé au point de vue décalé de la réalité via le prisme baroque du psy enrobent cette histoire de « fous » d’une « inquiétante étrangeté » lynchéenne.
« Rien de tel qu’une séance d’électrochocs pour me faire bander de bon matin. » Camille Castel.
Emmanuel Pierrat, avocat des lettres, essayiste, auteur engagé, acteur de la vie sociale, culturelle et politique, signe la préface de cet opus pandémique.
Tout réussit à Camille Castel, le chef de service à la clinique des maladies mentales et de l’encéphale au centre hospitalier Sainte-Âne à Paris, à l’exception de sa relation avec… l’autre. Et pour cause, il est un pervers narcissique ébloui par son reflet belle gueule et sa splendide pensée. Quand un jour, il tombe gravement malade : sa science toute-puissante échoue à le soigner, alors il s’abandonne au pitoyable désespoir de ces autres qu’il a tant méprisés. Une nuit, il entend une voix murmurer en son sein ; elle est celle de sa perversité naturelle. Cette familière inconnue prétend pouvoir le guérir de son mal et de celui qui ronge l’humanité depuis la nuit des temps…
Chroniqueur pour FHM, Brazil, et pour les Chroniques des Fontaines, Arnaud Delporte-Fontaine livre également ses billets d’humeurs engagés sur son blog libertaire, le Système A.
Parution « Le Mal a dit » le 31 octobre 2023 sur Amazon.
Prix : 6 € la version Kindle, 13 € la version papier.
171 pages
ISBN 978-2-9562492-9-0
Editeur : LE CLAN DES CARPATES
Illustration originale : © Le Clan des Carpates
« Le Mal a dit » est disponible sur Amazon
A propos de Arnaud Delporte-Fontaine
Arnaud Delporte-Fontaine est un romancier, scénariste, script doctor, chroniqueur (FHM, Brazil) et réalisateur. Il est le co-fondateur de la revue culturelle les Chroniques des Fontaines, auteur de « Rémy Rêve » (2011/ Kirographaires), de « Système A » (2014/ Daphnis et Chloé), de « Tous contes de fées », tomes 1, 2 et 3 (2018/ 2019), de « Erreur 404 » (2020) et de « Rémy rêve… », la nouvelle vision plus onirique et évanescente que jamais de son premier roman (2022).
A propos de Emmanuel Pierrat
Emmanuel Pierrat signant la préface du roman, « Le Mal a dit », avocat spécialisé dans le droit d’auteur, défend la liberté d’expression, le respect de la vie privée, lutte contre la censure ; homme aux multiples chapeaux talentueux, il est entre autre, essayiste, romancier, conférencier, fondateur du Prix Sade, Secrétaire général du Musée Yves Saint Laurent Paris ; aussi prolixe qu’actif, il dispose de plus de mille cordes à son arc créatif.
Retrouvez notre interview, d’Emmanuel Pierrat, sur les pages des Chroniques des Fontaines, ici.
CONTACT : LE CLAN DES CARPATES
Mail : leclandescarpates@gmail.com
(Much) Ado About Nothing
Tout est dans le titre.
That’s all folks,
A
Billet d’humeur : cinq ans…
Cinq ans. Voilà le royal cadeau offert par la peur au président de l’abstention.
Cinq ans d’illusions, cinq ans de tartufferies, cinq ans d’autocratie.
Cinq ans d’ennemis invisibles, d’alertes éhontées, d’informations tronquées.
Cinq ans durant lesquels chacun va poursuivre aveuglément sa vaine quête du plaisir.
Cinq ans pour mieux piller la planète les yeux fermés.
Cinq ans de ce que nous avons déjà vécu en pire… La double peine est lourde.
Cinq ans durant lesquels il faudra se montrer endurants et courageux.
Cinq ans pour chérir la Liberté, la Vérité et l’Égalité.
A nos consciences.
BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN…
Mes recommandations pour le second tour des présidentielles : Non à Macron, Non à Le Pen, Non au vote blanc, OUI A l’abstention incarnant un rejet de cette idiocratie qui plombe la voix du peuple et le véritable Vox Populi depuis XX années… Et soyons honnêtes une seconde, quand on sait qu’une élection ne peut pas être invalidée des suites d’un taux élevé d’abstention tu te dis qu’il y a un réel problème dans ce pays aux atours démocratiques… Quant au vote obligatoire, Macron ne l’a pas fait passer, parce qu’il sait qu’il ne serait jamais élu s’il était confronté à l’intégralité du peuple… En gros, ceux qui se déplacent au bureau de vote sont généralement, les potes bobo du patron, les enragés extrémistes, et ceux qui veulent s’acheter une conscience… Les autres, ceux qui prêchent la Nature… Ils ont pris le maquis depuis belle lurette… Donc… J’écris dans le vide et je vous emmerde tous ou presque…
EN RÉSISTANCE
1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister.
2020. Entre en Résistance : comprend, refuse, résiste.
2021. Résiste encore et toujours à l’oppresseur.
BILLET TO PASS OR NOT TO PASS…
Ce matin, à la trique matinale, je réalise, bambou, que ma carte d’identité est périmée. Ah… Avec tout ce climat furax anti sales gueules, ce n’est pas le moment de déconner avec ses PAPIER ! Alors, comme tout bon constipé du courage, je file fissa à la mairie renouveler ma carte d’identité… Elle court, elle court, la maladie de la Mort…
D’entrée de jeu, un physionomiste masqué en costard me dit qu’ « à vue d’œil » (et non de nez), ma tronche n’est PAS SANITAIRE…
C’est quoi, une tronche SANITAIRE ?
OK, je tire un trait sur mes PAPIER ! Il faudra que j’explique ça aux flics au prochain contrôle… demain…
Ah, il faut également que j’oublie ma demande de passeport pour aller visiter tante Agatha au Royaume Uni (tante Agatha a 99 ans). Ça la rendrait malade que je me rende malade en m’inoculant un vaccin fait en douce par des scientifiques stérilisants (tout jeu de mot est bon à prendre) à la mano pour saluer son ultime départ vers ce monde meilleur de plus en plus convoité par ces mystiques tant conspués par Macron.
Le midi, un grand échalas se pète la jambe en faisant son footing à Javel, pas loin de l’Hôpital Européen de George Pompidou, refuge des bras cassés. Aussitôt la sonnette d’alarme sonnée, des pompiers hyper vaccinés (de force) l’embarquent fissa à l’hosto. A l’arrivée, un physionomiste en blouse, piqure au poing, dit au type à la jambe brisée qu’à vue d’œil (et non de nez), il n’est PAS SANITAIRE… Et qu’il va falloir le vacciner contre le variant de la dernière connerie virusée à la mode pour se faire retaper la jambe comme il faut… Confus et « perclus » de douleur, la jambe cassée refuse le PACK SANITAIRE et clopine loin de cette folie-là.
OK, ça fera un boiteux de plus pour le toucher des écrouelles de Macron à Lourdes… Avec un peu chance, Manu lui administrera l’onction suprême.
Moi, je tire un trait sur le destin de ce gars-là. Autant dire que je m’en lave les mains (et la conscience). J’ai à faire avec mon gamin qui me réclame une virée chez Mickey.
Sans interlude, ni transition, je file de fer à Marne-La-Vallée, paradis des enfants en sucre.
A notre approche, un Mickey souriant nous fait un « non » de la tête sans appel (d’offre) et nous pointe du doigt le convoi terne en direction du centre de vaccination le plus proche.
Sorry, souris, la vilaine piquouze ne passera pas par moi !
OK…
On va aller faire un tour chez les forains du côté de Paname, au moins avec eux, tu peux circuler librement sans te faire voir.
On se rabat sur la fête des Tuileries du Louvre des Rois.
Là, je n’y crois pas mes yeux, mes oreilles, mes sens confondus.
Comment ? Ô choc ? Ô désespoir ?
Marcel Campion, le ponte des forains, le pape des 7 boules de cristal est désormais champion en chef de la sanité virale (ça ne veut rien dire !) Pour entrer en son antre, il faut se faire piquouzer. Même qu’il a installé une caravane à cet effet. Campion a baissé son fion.
Au crépuscule de cette sorgue journée, las et blasé, je me dis que j’irais bien faire les boutiques au centre commercial dernier cri du quartier. Vite, il faut que j’accélère mes pas, faudrait pas que j’oublie le couvre-feu anti vie quand même !
Pas de pot, un physionomiste malabar me fait, sans annonce gouvernementale, une clé de bras et non de sol, et me plaque brutalement au sol… Là, je vois la vie en couleur et j’entends la musique… Mais pas la bonne…
Il me hurle en plein dans mon oreille gauche bouchée par du cérumen tant j’en peux plus d’entendre les conneries chiées par mes congénères : « PAS SANITAIRE ! RENTRE CHEZ TOI ! »
Est-ce que on peut encore, au moins, lécher les vitrines ? Non, je crois que même le fantasme de consommer est mort.
Heureusement, il me reste la Nature…
Cette bonne vieille Nature ne nous a jamais trahis.
Je loue une bagnole électrique « non polluante » (aux batteries hautement toxiques) dans ma tête naïve et là, pile à l’entrée du Parc Naturel régional du Vexin, j’aperçois le fusil du garde forestier qui me met, sans sommation, en joue !!!
Je crois rêver, mais non. J’ai pas avalé de champignon magique.
Vaincu, abattu, la queue molle entre les jambes, je rentre chez moi escalader ma pile de bouquins à lire…
TO BE CONTINUED…
Insanitairement vôtre.
Billet sans papiers!
Ce billet est dédié aux parias et sans papiers traqués par une société sanitaire hydroalcoolisée aux consciences algorithmées.
Sachez ceci, Amis « insalubres », je vous Aime!
PAPIERE, BITTE ! scande-t-on dorénavant, place publique !
Ce billet est un… citoyen Sans-PAPIERE !
C’est un…
Un billet dans lequel je n’ai pas mes petits PAPIERE !, et où j’suis pas dans vos p’tits PAPIERE !
Un billet où je n’ai pas le passe-passe du mauvais tour sanitaire.
Un billet où je ne possède pas l’application tendance qu’il faut avoir pour accéder aux horizons lointains.
Un billet où je ne danse pas au rythme d’un algorithme rythmant nos pas.
Un billet où je suis claustré de force dans l’inexactitude d’un hexagone parce que j’aime pas qu’on me demande mes PAPIERE ! à la frontière !
Un billet où je me promène la gueule grande ouverte sur des boulevards transis de peurs du lendemain depuis près d’un an maintenant dans un pays castré par un p’tit chef histrionique.
Un billet où, comme d’hab, je fais pas comme tout le monde.
Un billet où je me balade depuis plus d’un an librement (en esquivant lupinement les patrouilles de la « foirefouille ») à Paname sans tenir compte des injonctions des Kapos de la République. Moi, en Schtroumpf grognon, je n’ai jamais aimé les bals masqués à la maison.
Un billet où je me fais mettre dehors des librairies (soi-disant temples de la culture et de la tolérance parce que je ne suis pas déguisé comme il faut), où l’on me dit que la loi est la loi et que les gens comme moi, il faudrait les déporter dans des camps (Je m’appelle Delporte. Vire le « l » et tu es bon).
Un billet où je fais mes courses comme je peux en jouant les illusionnistes avec les cerbères de la sécurité qui ont reçu l’ordre de calfeutrer les bouches à air.
Un billet où des cafés te demandent de scanner ta santé pour avoir le droit de postillonner dans la bière de ton voisin… Une chance que j’aie arrêté de boire il y a près de dix ans (quoi, déjà ? Comme le temps s’effile…)
Un billet qui fait écho à mes récits, Système A, et Erreur 404 où je prônais avant cette ère zombieland, une liberté décomplexée, avant qu’un loup déguisé en p’tit chaperon ne vienne réformer nos pensées. Heil, dictator ! J’aurais l’air de quoi, si j’avalais la pilule comme tout le monde… Eh, il faut assumer ses écrits, surtout quand ils te foutent dans la merde…
Un billet où quand ce que tu écris ne cadre pas avec la République, t’es forcément complotiste d’extrême droite obscurantiste collapsologue raciste antisémite à tendance végane logé à la campagne (là, j’ai faux).
Un billet où quand on me demande mes PAPIERE !, j’ai rien d’autre à montrer qu’une carte d’identité périmée.
Au passage, sur la photo de moi-même illustrant ce PAPIER !, ne soyez pas étonnés par ma gueule un tant soit peu froissée, ou par mon air déconcerté, ou par mon rictus benoît… Ne croyez pas que je tire la gueule… C’est juste que j’ai pas mes… PAPIERE !
Je suis comme Ahaswerus, le Juif errant, condamné à parcourir un monde qui ne veut plus de gens comme moi, et ce jusqu’à la fin des temps (sauf que, comme je n’appartiens à aucune communauté, je n’ai que les inconvénients)… Vivement qu’un Highlander vienne réclamer ma tête.
Dans ce billet, je me suis quand même fait de nouveaux amis (des Arabes, des Juifs, des tziganes, des blacks, des Chinois, des Russes, des Naturistes naturalistes… bref, que des exclus du système d’avant qui n’avaient déjà pas le bon PAPIER !) qui, comme moi, franchissent les murs de la honte pendant que les kapos pissent un coup de travers (On s’est inspirés de la technique des Témoins de Jéhovah, qui parce que on ne les laisse jamais entrer par devant, passent par la porte de derrière…)…
Dans ce billet, le soir, pendant que vous matez en boucle, décérébrés, un énième remake de Dawn of the Dead, sur NetFlix, qu’est-ce qu’on se marre au comptoir du p’tit primeur du quartier…
Dans ce billet, je fais semblant de tout. Par exemple d’hygiéniser mes mains avec du gel hydroalcoolique quand j’entre dans le temple d’un marchand (ou commerce, c’est du pareil au même)… Le comble de l’ironie pour un ex alcoolo comme moi (aujourd’hui, je suis exfolié). Ou je fais mine de mettre un masque dans les lieux clos comme le mime Marceau.
Un billet où la piqure ne passera plus par moi. Je ne me rappelle plus de mon dernier rappel.
Eh, et puis, j’ai donné, moi, quand en 95, ils m’ont flingué le système immunitaire avec leur vaccin contre l’hépatite B à l’époque où je vivais encore chez mes vieux (j’étais naïf en ces temps-là)… Certes, je ne l’ai jamais chopée, la vilaine hépatite… En revanche, j’ai morflé d’une spondylarthrite imprononçable, tellement elle fait mal…
C’est un…
Un billet où, j’ai plus accès à rien d’autre qu’à moi-même (finalement, j’suis de bonne compagnie… avec moi-même…), contrairement à mes con-citoyens qui ont l’illusion que le monde est à eux, alors que leurs corps et leurs cœurs chavirent sans qu’ils ne s’en rendent compte tant ils ont perdu la face, tant leurs esprits ont abandonné leurs coquilles… D’ailleurs quand je leur parle, je capte toujours le même regard avec vue sur rien… C’est encore pire qu’échanger avec un poisson rouge… Dire qu’on se foutait de sa gueule de merlan frit (encore une expression inventée par et pour les carnassiers) parce qu’il n’arrivait pas à tenir son attention plus de 8 secondes… Aujourd’hui, il nous bat à plates couture.
Un billet où l’ado No Future que j’étais est devenu un adulte sans avenir…
Un billet où je me suicide socialement en écrivant ces mots et où je m’en cogne sociétalement même si ça ne veut rien dire…
Un billet où je vais embarquer clandestinement une nuit à la Mandrake dans un cargo sans nom, pour aller cramer sous un dôme de chaleur au Saskatchewan comme tous les amoureux d’Alpha Flight (et les bandits notoires, dont je fais désormais partie, avec fierté)…
Un billet écrit sans PAPIERE ! …
Arnaud Delporte-Fontaine